Frontignan

image TDA34Afficheweb.png (1.5MB)
Face aux enjeux et aux défis d’aujourd’hui liés au réchauffement climatique le Festival Terres d’Ailleurs donne la parole aux explorateurs, aux scientifiques pour apporter leur part de connaissance, de rêve et d’imaginaire sur des territoires inconnus. Les mutations brutales qui frappent les pôles ne peuvent nous laisser de glace… Aujourd’hui, seuls 2 % de l’Antarctique sont protégés, laissant le reste du continent exploitable par les industriels de la pêche, de l’énergie, des compagnies de tourisme de masse… L’urgence est à la recherche, à la collecte et à l’analyse de données sur cette terre lointaine, probablement l’un des derniers refuges climatiques pour la biodiversité marine. La mission en Antarctique de l’hiver 2021, portée par Greenpeace et faisant appel à un laboratoire de recherche de Montpellier, s’inscrivait dans un grand programme de recherche consistant à récolter des échantillons d’ADN des organismes présents dans les mers et océans pour analyser les effets du réchauffement climatique et de la pêche industrielle sur le comportement des espèces marines. Contrairement aux idées reçues, la connaissance scientifique ne se construit pas qu’au laboratoire, en blouse blanche. En effet, l’une des étapes essentielles de la recherche est celle de l’observation, de l’étude et du prélèvement sur le terrain, que celui-ci soit proche ou lointain, familier ou inattendu.

Le Festival Terres d’Ailleurs, créé en 2009 au Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse, par l’Association Délires d’Encre, invite le grand public à échanger sur la culture scientifique en favorisant le dialogue autour de voyages et d’explorations scientifiques. Voguant dans l’ensemble de la région Occitanie-Pyrénées Méditerranée, le festival se déroule depuis 2018 à Frontignan et 2019 à Perpignan avec l’association Kimiyo.

Notre invité spécial

image Nacim.png (40.7kB)

Nacim Guellati

Étudiant en Biologie-Écologie à l'Université de Montpellier
Étudiant Franco-Algérien en Licence 3 de Biologie-Ecologie à la Faculté des Sciences de Montpellier. Membre de l’équipe ADN environnemental sur l’expédition Gombessa V de Laurent Ballesta et responsable ADN environnemental sur la partie Antarctique de l’expédition Pole to Pole de Greenpeace.