Un paysage aride se dessine autour de Brachoua, petit village marocain d'une soixantaine de familles. La pluviométrie y est faible, et les températures élevées. Rien ne semble pouvoir y pousser correctement, sans gros travaux d'irrigations importants. Pourtant, des dizaines de potagers ont fleurit en l'espace de cinq ans, en utilisant des techniques simples de permacultures.  
La permaculture est l'antithèse de la monoculture, procédé agricole actuelle la plus répandue dans le monde. Cette méthode de culture va s'intéresser à chaque propriété d'une plante, par rapport à son environnement, son comportement avec d'autres plantes, ses méthodes de répulsions d'insectes ravageurs, afin de créer une synergie entres elles et ainsi éviter toute utilisation de pesticide, et pouvoir économiser de l'eau.  
Grâce à ces techniques, Brachoua a su faire revivre sa terre. Chaque famille dispose d'un potager bio. Grâce aux excédents de fruits et légumes récoltés, le village a pu s'offrir il y a trois ans, un accès à l'électricité 

Stéphane Ferrer, Un photographe reporter et voyageur
Stéphane est un photographe basé à Perpignan. A 22 ans, il décide de découvrir l'Asie et l'Océanie, où il fait ses premiers pas dans le photoreportage. Fin 2017, il s'installe au Myanmar (Birmanie) où il y enseigne la photographie et travaille à l'organisation du Yangon Photo Festival.
Des reportages primés
Il a obtenu le D.U. de photojournalisme à l'Université de Perpignan et remporte la même année "découverte" au Festival Off - Visa pour l'image avec son reportage en Iran. Son documentaire sur la Permaculture au Maroc est relayé par de nombreux médias et atteint 500 000 vues sur les réseaux sociaux. En 2018, il remporte le Prix « Nature et Environnement Puressentiel » au Grand Prix étudiant Paris Match.
De l'international au local : Photographe à Perpignan
Les saisons estivales, il est le photographe de l'Office de Tourisme d'Argelès-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales où il sublime le territoire niché entre mer et montagnes. Il a travaillé pour le média indépendant Made In Perpignan en 2020.  Il intègre le Studio Hans Lucas en 2019, ce qui lui permet de publier ses photographies dans la presse nationale et internationale. Il anime des ateliers avec le Centre International du Photojournalisme (C.I.P.) à Perpignan durant le festival Visa Pour L'Image depuis 2020. 

Pour sa 4ème édition perpignanaise, le festival Terres d’Ailleurs, part aux quatre coins de la planète, à la recherche de ces « terres nourricières » dont dépendent notre équilibre et notre survie… à condition de les respecter et de les préserver !  Pour cette étape automnale, il s’agira d’explorer les différentes manières dont les hommes cultivent et exploitent leurs terres, que ce soit en Asie, au Maroc ou en forêt tropicale et de réfléchir à nos pratiques locales afin de les rendre peut-être plus vertueuses...